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 Certification du textile et de la confection

Depuis 1992 les produits importés en Russie sont soumis à des systèmes de certification obligatoire qui doivent assurer leur conformité avec des réglementations techniques russes. Ces certificats concernent directement l’exportateur. En cas d’exportation vers la Russie, il y a l’obligation de produire, pour tous ces produits, un ‘CERTIFICAT DE CONFORMITE’ au moment du dédouanement des marchandises, ceci dans le cadre du système de certification de produits GOST-R du Comité d’Etat de la Fédération de Russie pour la Normalisation et la Métrologie (GOSSTANDART). L’absence de ce certificat peut entraîner des retards importants et même l’impossibilité de dédouaner. Les exportateurs français peuvent obtenir les certificats GOST nécessaires avant le départ de la marchandise par l’intermédiaire des sociétés françaises accréditées par les autorités de la Fédération de Russie en tant qu’organisme de certification.

Par exemple : http://www.france-cei.com/

Source: Russomania 

 

 Les contraintes du commerce de détail en Russie

Les Russes achètent presque autant de produits de beauté que les Italiens, même si en Italie, le PIB par habitant, en parité de pouvoir d'achat, est 2,5 fois plus élevé qu'en Russie. D'après une étude réalisée par l'Association nationale des producteurs de chaussures, 450 millions de paires de chaussures sont vendues chaque année en Russie, pour un montant de 5 milliards de dollars, ce qui est supérieur aux chiffres de l'Italie ou de l'Espagne. Il en va de même des vêtements. Selon Discovery Research Group, le chiffre d'affaires du marché russe du prêt-à-porter a atteint l'an dernier la barre des 30 milliards de dollars, dépassant celui de l'Inde et de l'Indonésie prises ensemble, deux pays à forte densité de population.

Le marché russe du commerce de détail progresse annuellement de quelque 25 %, alors que le marché mondial a connu, au cours de la dernière décennie, une croissance inférieure à 9 %. Cependant le grande distributeurs étranger ne sont pas pressés de s'installer en Russie.

Sur les onze grands détaillants étrangers présents en Russie, seuls trois font partie du Top-20 de Deloitte : les allemands Metro Groupe (55 milliards d'euros de recettes en 2005), Rewe Group (41,7 milliards) et le français Auchan (33,6 milliards). 

On retrouve également, en Russie, IKEA, Leroy Merlin, Tengelmann, Obi, Inditex (propriétaire de la marque Zara), A.S. Watson Group, le vendeur par correspondance Karstadt Quelle, le réseau de parfumerie Douglas. Mais, en effet, les grandes surfaces étrangères sont loin d'impressionner par l'ampleur de leurs activités. Metro a ouvert 31 points de vente "cash & carry" et 3 hypermarchés Real. Auchan ne compte que 9 hypermarchés éponymes.

Inditex est l'unique distributeur occidental en Russie à vendre ses propres produits. Douglas est de même l'unique réseau de distribution de parfumerie et de produits de beauté, et ses résultats ne sont pas, eux non plus, impressionnants : il n'a ouvert que 18 petites boutiques en quatre ans.

"Jusqu'à présent, les investissements dans le commerce de détail, peu rentable en Russie, étaient considérés comme trop risqués, en raison notamment de la structure des dépenses des Russes", explique le manager en chef d'A.T.Kearney, Anton Poriadine. Ces dernières années, les Russes dépensaient plus de 55 % de leur budget pour s'acheter des denrées alimentaires, 55 % étant considéré comme le seuil séparant les marchés de détail développés et en développement.

Cependant – et c'est bien là le hic –, le marché sous-développé russe se développe assez vite, et ce sont les produits autres que les denrées alimentaires qui assurent largement cette croissance. "Les produits de beauté sont plus demandés chez les femmes russes que chez les Européennes", constate la vice-présidente de Staraya Krepost, Anna Dytcheva-Smirnova. Mais les dépenses cosmétiques par habitant s'élèvent en Russie à 60 dollars par an, alors qu'elles sont 3 à 4 fois plus élevées en France. Donc, le marché russe a encore des sommets à gravir, estime Mme Dytcheva-Smirnova. Mais les réseaux occidentaux regardent les chiffres absolus, pas leur dynamique.

Cette situation est typique. "Les marques occidentales prennent en compte, prioritairement, les dépenses de vêtements par habitant", confirme Igor Mareïev, directeur général d'Arts Group, qui propose en Russie des marques telles que Castro, Promod, Jennyfer, Pull&Bear et It+. Selon Euromonitor, le Russe moyen a dépensé l'an dernier moins de 25 dollars pour se procurer des vêtements, soit nettement moins que ce que dépensent les Européens ou les Américains. Naturellement, poursuit M. Mareïev, les marques travaillent par le biais d'un partenaire local. Aujourd'hui, les ventes russes d'Arts Group, qui détient 74 magasins, dépassent 90 millions de dollars par an, et Igor Mareïev se soucie peu des mauvaises statistiques.

Les étrangers ont raté une bonne occasion de s'assurer une croissance organique : à Moscou comme à Saint-Pétersbourg, il ne reste plus de bonnes surfaces, alors qu'il est difficile de partir à la conquête de la province en raison de son infrastructure logistique sous-développée. "Les réseaux occidentaux ne travailleront qu'avec les entrepôts de type A, ajoute Oleg Mamaïev, directeur de la Compagnie logistique nationale chargé du développement régional. Mais où peut-on les trouver ? Même dans les villes prospères de plus d'un million d'habitants, la demande de surfaces de stockage est d'environ 40 % supérieure à l'offre."

http://www.rost.fr/ 

Decembre 2006     

 

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