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Marché russe de la mode
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La Russie est l'un des principaux enjeux de la politique extérieure de La France en ce début   de XXI ème siècle. Indépendamment de sa taille, de sa population, de sa richesse en matières premières et en ressources humaines, ainsi que des enjeux géopolitiques qu'elle représente, le marché russe reste indiscutablement l'une des premières zones de croissance pour les exportations françaises. Ici vous pouvez trouver l'information concernant la présence française dans le secteur de la mode, de possibilités du marché russe et difficultés d'implantation des entreprises françaises en Russie.                                                            

                                  

Les douze commandements de la mode russe

 

« De beaux atours ouvrent toutes les portes ». L'expression illustre parfaitement l'importance des vêtements pour les Russes. Ce sont ses vêtements qui donnent de l'étranger les premières indications sur son statut social, son état émotionnel, psychologique. Si vous êtes néophyte en« russ’attitude », il nous semble bon de vous mettre en garde contre de possibles écueils vestimentaires et de vous indiquer comment les éviter. 

                   S'habiller pour aller au théâtre

À moins que vous ne soyez invitée à une réception organisée par des épouses d'oligarques désireuses d’étaler leurs diamants et leurs tenues de créateurs, évitez de rejouer la scène de Pretty Woman dans laquelle Julia Roberts se ridiculise en se rendant à l’opéra. . Les robes longues ne sont pas particulièrement populaires en Russie et il serait mal venu de balayer la cage d'escaliers du théâtre avec votre traîne, en particulier pendant les saisons les plus sales, l'automne ou l'hiver. Si vous allez au théâtre en hiver, enlevez vos chaussures et déposez-les au vestiaire. Ou allez-y en bottes à talons hauts. Des chaussures d'hiver abîmées ou des Uggs seraient mal venues. Une robe, un tailleur élégant, des talons ou des bottes, une pochette conviennent bien. L'actrice Catherine Zeta-Jones et son mari Michael Douglas, par exemple, qui ont été vus récemment au Théâtre Mariinsky à Saint-Pétersbourg, étaient tous les deux bien fort bien vêtus pour l'occasion. Elle portaitune robe au genou noire, très élégante, des chaussures et une pochette, lui était habillé d’un costume gris, avecune cravate. Lire la suite surhttp://larussiedaujourdhui.fr/articles/2010/11/01/les_douze_commandements_de_la_mode_russe04669.html

Juin 2011

 
                                                 

Russes détestent la publicité !?

 

75% des Russes, dont 38% en des termes catégoriques, se disent hostiles à la publicité, selon les résultats d'un sondage publié mercredi par le centre d'études ROMIR Monitoring. 

Par ailleurs, un Russe sur quatre (25%) se prononce, d'une manière ou d'une autre, en faveur de la publicité, soit une progression de 6% par rapport au sondage identique réalisé en février dernier. La plupart des interrogés (73%) affirment qu'ils ne croient pas ce qu'on leur montre ou   explique la publicité, contre seulement 21% des avis positifs. Lire la suite sur www.eligne.com 

Avril 2011

 
                                   

 Mango développe e-commerce.

Selon lefilfrancorusse.fr, la marque enseigne espagnole Mango vient développer son site Internet dédié. Par ailleurs, de nouveaux formats de boutiques devraient voir le jour en Russie.

Mango vient de « russiser » son site global de ventes en ligne mangoshop.com. Il propose désormais une version localisée du catalogue et de l'interface de prise de commande. Les paiements sont réalisés par carte bancaire. À l'opposé des usages locaux, la marque ne propose ni paiement en liquide à la réception ni contre-remboursement. Les commandes seront livrées par colis express à partir de l'entrepôt de Mango Russia, dans un délai compris entre deux et cinq jours ouvrables, sauf pour l'enclave de Kaliningrad, qui n'est pas desservie. À l'occasion du lancement du site, les frais de livraison sont offerts pendant quelques semaines. Les consommateurs disposent d'un délai de 14 jours pour le retour des marchandises. Mango compte 64 magasins en Russie, succursales et franchises. La marque prévoit d'ouvrir 7 nouveaux magasins avant la fin de l'année. En 2011, elle va aussi tester un nouveau format de boutique, de 100 m2 à 150 m2 soit presque deux fois moins que la surface habituelle. Le format est destiné aux villes de moins de 500 000 habitants. Les premiers magasins devraient ouvrir à Iuzhno-Sakhalinsk et à Novy Urengoï.

Source:http://www.fashion-dailynews.com    Sept 2010

                                                                  

Après une année de blues, les millionnaires russes retrouvent l'appétit

MOSCOU, 23 oct 2010 (AFP) - Rouslan Bekirov vend des Porsche à Moscou et se réjouit que les riches russes retrouvent le goût d'acheter après une année de crise. Comme lui, les marchands de luxe à la Foire des millionnaires qui s'est ouverte vendredi soir à Moscou voient leurs affaires rebondir. A peine entré au Manège, un bâtiment historique du XIXe siècle situé tout près du Kremlin, on est dans l'ambiance: champagne, strass, bijoux précieux et un hélicoptère à 600.000 dollars pour les amateurs de vols individuels.
"On ne vend pas seulement les appareils, mais on forme les gens au pilotage", explique Mikhaïl Iouchkov, directeur général de la société russe Aviamarket. Celle-ci organise un "voyage unique" Los Angeles-Moscou en hélicoptère piloté par un professionnel avec de nombreuses escales sur cet itinéraire de 16.000 km. "Vous achetez l'appareil et on s'occupe du reste", dit-il.
Cette année, Aviamarket a déjà vendu une vingtaine d'appareils. Lire la suite sur
http://www.fashion-dailynews.com 

  

                                                           

Une période fructueuse malgré la crise?

Malgré la crise le marché russe reste  intéressant pour les échanges commerciaux. 2010 s’affiche pour la Russie une année bénéfique le pays devrait retrouver une croissance positive en 2010 à 3.2 %.

Selon l’article paru sur www.classe-export.com les poids positifs sont les suivants : la hausse des indicateur économiques, l’annonce de la signature d’un protocole d’accord officialisant l’entrée de ce dernier dans le capital du projet Nord Stream entre GAZPROM et GDF-Suez, le renforcement de l’alliance Air France - Aeroflot pour contrer l’allemande Lufthansa…

L’année croisée franco-russe 2010 tomberait au moment où les relations commerciales entre les deux pays s’améliorent. Néanmoins le marché russe de la mode ne figure pas parmi des marché «prometteurs». Les échanges commerciaux dans ce secteur ont chuté de 50%, tandis que la baisse moyenne  des échanges franco-russes est de 21%.

L’article complet est sur:http://www.classe-export.com/vdoc/easysite/go/03r-00002h-01s/avril-2010/russie-une-crise-benefique    Mai 2010   

 

Marché russe de la mode : les enseignes occidentales de prêt-à-porter favorisées par la crise

La crise a changé les habitudes de consommation des classes moyennes russes en matière de prêt-à-porter. Celles-ci s’adonneraient plus volontiers aux chaînes occidentales de milieu de gamme.

La part de l’habillement dans les dépenses des ménages est désormais stabilisée à la hauteur de 13%, selon l’Association des industriels locaux de la mode. Mais les revenus des ménages ayant fondu pendant la crise, les dépenses ont aussi baissé globalement. De plus, une part considérable des achats d’impulsion dans l’habillement a disparu au profit d’une consommation plus rationnelle. Les classes moyennes n’achètent plus dans les circuits de mode et de luxe. Pour autant, elles n’ont pas rejoint les canaux de vente de l’habillement d’entrée de gamme. Cette situation privilégie les enseignes occidentales intégrées positionnées sur le milieu de gamme, qui interviennent en direct tout en maîtrisant les coûts et les marges. Les détaillants locaux, habitués à travailler avec plusieurs intermédiaires et avec une forte marge, se retrouvent au contraire dans une situation difficile.

Source: www.fashion-dailynews.com  Mai 2010                                      

La consommation est devenue le principal   moteur de la croissance en Russie

Après la crise des années 90, la première décennie du XXIè siècle apparaît comme une période de renaissance pour l’économie russe. Permise et soutenue par l’augmentation des prix du pétrole, la croissance russe doit toutefois l’essentiel de son dynamisme à la vigueur de la demande intérieure et, notamment, de la consommation des ménages. 

La croissance a atteint près de 7% par an en moyenne entre 1999 et 2005 en Russie. Elle repose pourtant sur des facteurs importants. D’une part, la forte dévaluation du rouble, après la crise financière d’août 1998 , a mécaniquement redonné vie à une grande partie des producteurs russes incapables jusque là de faire face à la concurrence de produits importés aux tarifs plus compétitifs. D’autre part, les prix internationaux des matières premières ont commencé à augmenter fortement. La première phase de croissance est donc très largement le fruit d’une reprise de la demande extérieure : baisse des importations en volume (divisées par trois entre 1997 et 1999) et hausse des exportations en valeur (mulitpliées par 2 entre 1998 et 2003).

La conjonction d’entrées élevées de capitaux, d’une politique budgétaire rigoureuse, d’une inflation relativement maîtrisée et d’une augmentation régulière des salaires nominaux ont permis une forte croissance des ressources financières de la population. Le revenu réel disponible des ménages mesuré en Dollar a été pratiquement multiplié par trois en 5 ans. La propension à consommer restant élevée - 70% du total des dépenses des ménages. Dans le même temps, l’appréciation réelle du rouble a offert aux ménages la possibilité d’augmenter significativement leurs dépenses de consommation de produits d’importation. La consommation, principale composante du PIB, augmente ainsi de plus de 10% par an depuis 5 ans.

Ce boom de la consommation est-il appelé à durer ? Plusieurs raisons permettent de le penser. D’abord, il est lié à un phénomène de rattrapage qui est loin d’être épuisé. La population russe a été largement privée de l’accès à la consommation pendant la période soviétique, avant de subir un appauvrissement général suite à la succession de crises monétaires et financières des années 90. De ce fait, les Russes ont non seulement soif de consommer, mais ils éprouvent en outre une sécurité supérieure en consommant plutôt qu’en épargnant.

Le faible niveau de taxation des ménages joue également un rôle positif. Le taux de l’impôt sur les revenus des personnes physiques est de 13% seulement et celui de la TVA a été réduit de 20 à 18%. Cela libère autant de ressources pour que les ménages consomment.

Enfin, l’expansion du crédit à la consommation joue un rôle croissant. Le montant total des prêts aux personnes physiques a quadruplé depuis deux ans, ce qui permet aux ménages russes d’avoir accès à de nouveaux produits de consommation, tout en libérant des ressources pour les consommations quotidiennes. Et cette expansion est appelée à durer, car elle représente le coeur des stratégies bancaires actuelles.

Certes, un certain nombre de craintes viennent tempérer l’optimisme actuel. L’inégalité considérable de richesse et l’absence de mécanismes de redistribution clairs font que le marché des biens de consommation est encore loin d’être un marché de masse. Le risque d’une concentration excessive, caractéristique des économies de rente, n’est pas à négliger. Dans ce schéma, l’essentiel des besoins peut être couvert par les importations.
Plus inquiétante encore est l’évolution de la situation démographique. La population russe baisse depuis plus de 10 ans. Selon diverses études, elle pourrait chuter de son niveau actuel de 144 millions d’habitants à 70-100 millions en 2050. Cette tendance peut certes être inversée, mais elle pèsera incontestablement sur l’évolution future du taux de consommation.

Enfin, le développement du secteur de la consommation reste largement conditionné par l’influx d’investissements étrangers. Il est en effet peu réaliste de compter sur l’émergence d’un secteur compétitif fondé uniquement sur des capitaux locaux. Une politique d’accueil large de ces investissements étrangers couplée à la mise en place d’incitations fortes pour le développement des investissements locaux dans le secteur est, de ce fait, une condition sine qua non au développement d’une industrie de biens de consommation dynamique en Russie. Si celui-ci ne se fait pas, le gâchis apparaîtrait immense dans ce qui est appelé à devenir à moyen terme le premier marché de consommation en Europe.

Novembre 2006

 

          

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